top of page

Ateliers

"Parce que l’Art est un pas effectué du connu visible vers l’inconnu secret de la Nature, vers l’invisible." Kalil Gibran

Maria inès Guimaraes 
l'improvisation comme Phénomènes sonores

​

Approche partielle et progressive des éléments sonores : • timbre • rythme • registres • dynamiques • forme

 

La méditation mène au silence intérieur et libère la créativité. Le travail est centré sur un entraînement conscient des processus utilisés pendant l’improvisation, dans un jeu basé sur l’écoute et l’éveil à l’instant présent. Il aboutit à des créations sonores collectives. Une présentation de fin de stage clôture la rencontre.

 

Créer des nouvelles habitudes… L’improvisation Libre n’est pas synonyme de Chaos! C’est par un jeu d’exploration et de centration autour d’une contrainte, que l’improvisation peut suivre le fil de la créativité afin de sortir des ornières. Au travers différentes expériences, exercices, improvisations, nous verrons comment saisir cette opportunité du jeu de la contrainte et de nous en faire un allié de choix. De là, s'apercevoir que la contrainte n'enferme pas, qu'elle est une chance, un formidable appui de jeu qui ouvre un univers de possibles. Elle est un cadre oui, mais un cadre déformable à souhait, dont on peut décider de sortir, et découvrir qu'il existe mille façon d'y rentrer

​

​

Vincent Luneau 
Arts plastiques

​

Traces, signes et Liberté.

La trace et le dessin demandent une habileté gestuelle qui a pu être sclérosée par un conformisme ou une contraction du désir de représentation. Au jeu d’exploration et de centration autour de propositions graphiques, la recherche d’expression personnelle suivra le fil de la créativité afin de sortir des ornières. Au travers différents exercices, nous verrons comment se libérer des habitudes. Des moments d’apports culturels alimenteront successivement notre connaissance en histoire de l’art. Au delà de toute simplification, le geste est fulgurance, instant d'énergie suspendu dans le temps que le tableau accueille. S'affirme pour tous un principe fondateur : une liberté du geste dégagé de tout lien référentiel externe. La surface de la toile est le support de l‘émergence de la pulsion créatrice de l'artiste, qu'elle se traduise par des jaillissement ayant valeur de signes (Hartung, Soulages...), par des traces d’écritures (Dubuffet, Tal Coat...), par des liquidités transparentes (Debré, Wou-Ki).

Laetitia Veyron
poésie et rythme 

Là où il y a un mot 

glisse le sens,

d'une larme ou un collier de joie

claque le vent sur la feuille,

roule l'air entre mes dents

la gorge sèche ou le ventricule 

pulse mon cœur, 

je tords le mots qui me défend

je sors sous la houle une colère

où un frère m'entend.

Parfois la caresse du ton

sur le rivage bleu de ton regard,

soulève une lame de fond

chaude à ces égards

du rendre grâce d'un temps présent

qui jamais ne passe;

alors, là où il y a un mot

glisse le sens

et tu le sens 

​

site

Yoshie Araki
Encre

Ces poissons, qui se meuvent avec tant de grâce dans leur liquide élément, « comme des poissons dans l’eau », image d’une aise, d’une innocence que nous qualifierions volontiers d’« édénique », d’avant notre divorce d’avec la nature, quand nous nous ébattions encore nus et sans honte sous le soleil du Paradis, avant cette expulsion de sinistre mémoire, ces poissons, Yoshie, qui les peint sans se lasser, envie, elle aussi, leur naturel, leur spontanéité :

 

« La bonne peinture, dit-elle, c’est quand ça coule tout seul, pas quand on calcule, quand on suit une idée… Je n’y arrive pas toujours, mais je sens que je fais des progrès ! »  Elle nous parle alors de son maître spirituel. Elle s’occupait à cette époque de l’accueil au temple de Daian-Zenji à Fukui (Japon), et il lui avait donné ce conseil qui lui sembla longtemps énigmatique, voire un peu contradictoire, mais qu’elle comprend aujourd'hui : on peut peindre avec une volonté, une ténacité et une patience inlassables sans que le moi, l’ego, y soit pour rien ; il y a quelque chose de tel qu’un vouloir impersonnel.  site Yoshie Araki

Jessica Sarapoff
photographie Contemplative

Le point de départ de la photographie contemplative est notre perception visuelle.  C'est une expérience très personnelle qui nous permet d'avoir un regard neuf sur les couleurs, la lumière, les textures. etc..

Une expérience... Ce n'est donc pas regarder, voir les choses comme ça mais réellement en faire l'expérience.  C'est un processus intérieur.  

C'est retrouver notre connexion au monde qui nous entoure, de manière directe et sans fard.

C'est un type de photographie qui ne joue pas avec "les trucs" habituels: les vitesses lentes, les filtres, les flash, etc... C'est revenir à notre perception première.  C'est revenir à ce qui a arrêté en nous notre bavardage mental pour vivre le moment présent pour ce qu'il nous offre.

Nous appelons cela "le flash de perception", c'est un peu comme le fameux "moment décisif" de Cartier-Bresson.  C'est ce qui nous arrête un moment... une lumière, une couleur, une atmosphère...

En photographie contemplative, non seulement nous cultivons ces moments.  Mais ils deviennent le sujet de nos photographies. 

​

site Jessica Sarapoff

bottom of page