Avant tout, pourquoi traiter de ce sujet dans les expériences artistiques sur l’esthétique et la spiritualité… ?
Parce que l’apport de Sami Ben Ameur est très important : il concerne à la fois la nature de la fonction spirituelle de l’art, et les moyens dont l’artiste dispose pour que son exposition, « Éther et mélodie» qui se tient du 10 mars au 30 mars 2018 à la galerie Kalysté à la Soukra (Ariana), réponde à cette exigence.
En contemplant les œuvres artistiques du plasticien Sami Ben Ameur, on remarque que l’harmonie de couleur est d’une même essence céleste que les notes musicales, la poésie de l’œuvre, la musique, le son et le rythme.
Le mot est lancé, « l’improvisation » ! Ainsi se justifierait le choix de l’acrylique par l’artiste, sur toile, sur bois ou sur papier Arche. C’est la technique qui va le mieux avec la spontanéité et cette dernière est déversée sur les peintures de Sami Ben Ameur comme un élan fébrile suspendu à un instant « d’imminence, d’instabilité toujours prochaine », selon les termes de Valéry. Peut-être est-ce là l’expression de l’immanence de l’art qui vient marquer cette nouvelle expérience que Sami Ben Ameur chercherait à pousser jusqu’à la dernière molécule de son souffle créateur, (« évanescence » oblige), avec l’illusion ou la folle conviction que l’éternité pourrait surgir au bout de l’éphémère. lire l'article