Dans l’histoire de l’art abstrait, il est une phase particulièrement intrigante : celle où des artistes ont tiré leur inspiration de la vie, non de ses apparences, mais de ses formes élémentaires, de ses forces, de ses logiques internes. Et ce afin de conférer à leurs œuvres la même évidence, la même énergie voire, qui sait ?, la même capacité de renouvellement et de transformation. Les formes qu’ils créent alors s’apparentent à des œufs, des cellules, des amibes ou encore des galets, sans pour autant en être des représentations. ( exposition 2014; Pompidou Metz, Commissaire d’exposition : Jean de Loisy